Poésie
Désespoir
Chaque jour je broie du noir.
Je suis un sombre et infini couloir.
Il n'y a pas d'issue,
De l'espoir, il n'y en a plus.
On aimerait pouvoir en sortir,
Mais on n'y arrive pas et on veut mourir.
Tout n'est que tristesse,
Tout n'est que détresse.
La vie des gens que je cotois ne vaut rien,
Ils disent qu'ils ne servent à rien.
Je me cache dans l'omdre.
J'agis quand il y a des âmes sombres.
Avant mon action, personne n'arrive à me voir,
Je suis le désespoir.
Je suis un sombre et infini couloir.
Il n'y a pas d'issue,
De l'espoir, il n'y en a plus.
On aimerait pouvoir en sortir,
Mais on n'y arrive pas et on veut mourir.
Tout n'est que tristesse,
Tout n'est que détresse.
La vie des gens que je cotois ne vaut rien,
Ils disent qu'ils ne servent à rien.
Je me cache dans l'omdre.
J'agis quand il y a des âmes sombres.
Avant mon action, personne n'arrive à me voir,
Je suis le désespoir.
Solitude
Dans cette chambre, je suis seul
Pas une fenêtre, pas une seule
Aucun bruit
Aucun signe de vie
Je n’entends rien et ne dis rien
Je ne fais rien, je ne vois rien
Aucun contact avec l’extérieur
De toute façon, je crois que j’en ai peur
Depuis combien de temps je suis ici ?
Combien de jours vont se passer avant la fin de ma vie ?
Je ne sais pas
Je suis né quand? Je ne sais pas
Chaque jour passe sans que je m’en rende compte
La vie continue mais j’en ai honte
Une vie sans manger
Une vie sans parler
Une vie sans bouger
Une vie sans s’amuser
Il y a plus malheureux ?
Non! Face à ça, tout est mieux
Pendant ce temps là, les familles sont unies
Pendant ce temps là, les gens vivent leur vie
Et meurent dans le bonheur
Et moi, je vis dans le malheur et mourrai dans le malheur
Car c’est ainsi
Je suis seul dans cette vie
Pas une fenêtre, pas une seule
Aucun bruit
Aucun signe de vie
Je n’entends rien et ne dis rien
Je ne fais rien, je ne vois rien
Aucun contact avec l’extérieur
De toute façon, je crois que j’en ai peur
Depuis combien de temps je suis ici ?
Combien de jours vont se passer avant la fin de ma vie ?
Je ne sais pas
Je suis né quand? Je ne sais pas
Chaque jour passe sans que je m’en rende compte
La vie continue mais j’en ai honte
Une vie sans manger
Une vie sans parler
Une vie sans bouger
Une vie sans s’amuser
Il y a plus malheureux ?
Non! Face à ça, tout est mieux
Pendant ce temps là, les familles sont unies
Pendant ce temps là, les gens vivent leur vie
Et meurent dans le bonheur
Et moi, je vis dans le malheur et mourrai dans le malheur
Car c’est ainsi
Je suis seul dans cette vie
Le corbeau et le renard
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.